29/05/2008

Le PPDA de la Chti Academy

Une nouvelle marionnette fera désormais partie du spectacle "Chti Academy" de Christophe Livera, appelé Tino Valentino.
Le marionnettiste et ventriloque est devenu célèbre il y a deux ans grâce au buzz sur internet autour de la chanson de sa marionnette blodinette Sandra, interprète de "Euch téléphone y brait", parodie en chti de la chanson mythique de Claude François. Ce tube a même été vendu en CD.
Avant "Bienvenue chez les chtis", Tino Valentino se prduisant environ 50 fois par an. Depuis le succès du film, il se produit 20 fois par mois en moyenne.

Voici en exclusivité la marionnette que son ventriloque a reçu il y a à peine trois jours.



Si vous voulez rencontrer Tino, rendez-vous demain vendredi dans l'après-midi au champ de Mars et sur le podium Roc-FM durant la soirée.

19:55 Publié dans Chti | Lien permanent | Commentaires (0)

19/05/2008

Le peuple « Bollaertois » en deuil

0e80be21858701f2fd2c424e426f7044.jpg

Il y a 10 ans, la fierté emplissait leurs cœurs… Pile 10 ans après avoir été champions de France, les Sang et Or s'écroulent.
Coup de sifflet final, on y croit toujours pas. Le Racing Club de Lens fait nul contre les Girondins de Bordeaux. 2-2 : direction la Ligue 2...



Les larmes commencent à couler. Les enfants comme les parents pleurent en silence. Bollaert est leur patrie, leur lieu de divertissement par excellence, et ils ont perdu leur « prestige » : l’honneur d’être en Ligue 1.
Descendre en L2, ça n’est jamais agréable. Mais pour le RCLens, c’est particulièrement douloureux. Après 19 ans en L1, le club dont le public a été considéré comme le meilleur de France pendant de nombreuses années vient de perdre sa fierté.

Il faudra être patients et faire confiance au club pour se relever de ce coup dur. L’année s’annonce difficile vu les restrictions financières qu’il va falloir opérer. Et les joueurs, resteront-ils pour surmonter le déshonneur ? Les choses devraient se préciser rapidement.
En tout cas, une chose est sûre : une large partie du public continuera à tapisser le stade de rouge et jaune. Le fidèle peuple « bollaertois » aime son équipe. Espérons qu’elle le lui rendra bien.

Bien sûr, samedi soir, il a fallu que les Red Tigers se fassent remarquer. Que serait une défaite des Lensois sans la violence gratuite des ultras ?



Guillaume, 14 ans, est dépité. Déçu de descendre en Ligue 2, certes, mais aussi de voir ces personnes manquer à ce point d’intelligence : « J'ai pleuré en silence, parce que ça fait mal, je suis en deuil, en quelque sorte… Descendre sur le terrain et être violent, c’est pas un signe de déception, c’est de la débilité. C’est être violent pour être violent ! »

Les Sang et Or ont une année entière pour laver le déshonneur. Les supporters devront redoubler d’encouragements la saison prochaine s’ils espèrent une remontée-éclair. Les mécontents fuiront peut-être le stade, et c’est leur droit. Les mordus de foot et de RCL ne perdront pas de leur ferveur. Guillaume prévient, comme un rappel à l’ordre pour les supporters lensois qui seraient tentés de déserter : « Bien sûr, je vais continuer à aller aux matchs. Le Rcl sera toujours dans mon cœur. Et un vrai supporter le reste même dans les mauvais moments. » A bon entendeur…

12/05/2008

Et vous, qu'en pensez-vous ?

Les effets secondaires de la ch'ti mania

210900c8a7a4d5147e8679f8ffad8230.gif
Qui mieux que Facebook peut entretenir les inimitiés ?
Sur Facebook, on l’a remarqué les gens peuvent aisément s’insulter par groupes interposés. Ainsi, le film « Bienvenue chez les ch’tis » qui défraie déjà (exagérément ?) la chronique, déchaîne les passions sur le célèbre site. Et là, quel étonnement !

Bien sûr, on croise des groupes de non-ch’tis qui déversent leur bile sur les gens du Nord qu’ils ont toujours méprisé et qu’ils haïssent encore plus désormais. Ainsi, les groupes tels que « Pas bienvenue chez les ch’tis » ou « Je n’ai pas ri devant bienvenu chez les ch’tis » ou encore le désormais tristement célèbre « Pédophiles, chômeurs, consanguins : bienvenue chez les ch’tis» n’étonnent pas outre mesure…

Bien sûr, on croise des groupes de ch’tis qui aimaient déjà leur région et en sont encore plus fiers grâce au film et espèrent (en vain ?) l’effondrement des clichés. Sobrement, une dizaine de groupes s’intitulent « Bienvenue chez les ch’tis ». Pas originaux, mais le message est clair. Et les internautes poussent la fierté jusqu’à adhérer au groupe « Avec Bienvenue chez les ch’tis, Dany Boon est devenu mon Dieu ».

cdb1da42f0bf0a323de1e2143c66db06.jpg


Pas banal ! On se retrouve tout à coup effarés devant un groupe de ch’tis qui aimaient leur région et ne la supportent plus depuis que le film a fait le tour de la France. Certains parce qu’on les appelle « Biloute » à tout bout de champ avec un accent exagéré à pleurer. D’autres parce que la haine envers notre région a été accentuée par le film. La preuve en est la banderole dont on a déjà tellement parlé. Certes, sans le film, beaucoup de personnes auraient gardé leurs préjugés. Mais c’est aussi le film qui a attiré l’attention sur les ch’tis beaucoup plus que d’habitude, suscitant le mépris de personnes qui ne nous portaient déjà pas dans leur cœur. Pire, d’autres qui n’avaient rien contre nous nous détestent désormais. Alors ce film a fait du bien à la région, du moins à son moral. Mais pour certains, trop c’est trop !

« Depuis Bienvenue chez les ch’tis, j’ai perdu la ch’titude » rassemble 38 facebookiens. Que dire, donc de ce film, quelques mois après ? Doit-on regretter que Dany Boon ait voulu « faire la pub » de notre région ? A en croire les membres du groupe « Ch’tis victimes du phénomène Bienvenue chez les Ch’tis », le film a tout de même eu un effet néfaste commun aux ch’tis et aux autres : l’agacement ! « Nous ne sommes pas tous des alcolos !Si vous n'êtes pas Cht'i n'essayez pas de le parler, c'est ridicule ! Stop au mauvais usage du vocabulaire cht'i ! », peut-on lire dans la description.

Néanmoins, il ne faut pas exagérer les mauvais effets du film. Le groupe précédemment cité ne compte que 7 membres et le groupe « Pas bienvenu chez les ch’tis » n’en compte qu’un seul… Les effets secondaires sont donc tout relatifs. L’agacement est surtout dû à la surmédiatisation du phénomène…
Pour régler ce problème, une seule solution : que les médias mettent un frein à la Une ch’tie à tout prix.
Certes, on est touchés. Certes, ça vous fait vendre… mais trop c’est trop !